De retour au bercail! [ PV Haky ]

† Capricious Boy † Messages : 3 Date d'inscription : 22/05/2010

¤ Putain, ces humains n'ont vraiment aucun respect pour l'endroit où ils vivent... ¤

C'était là la première chose qui frappa Sakki lorsqu'il posa à nouveau un pied à Karakura. L'épaisse fumée de l'auto-bus qui l'avait déposé là faillit l'étouffer lorsque le chauffeur redémarra, et le Vizard pesta contre cela, brandissant son poing en signe de défi pour ce conducteur qui ne le voyait même pas. Il traversa alors les rues de la ville pour rejoindre la planque où il vivait désormais avec ses camarades exilés. C'était un vieil entrepôt morose mais ils y étaient plutôt tranquille, hors-mis leurs propres disputes internes. Désaffecté pour on ne sait quelle raison, les premiers ex-Shinigamis y avaient élu domicile, et les suivants les avaient rejoint un à un. Leurs journées étaient plutôt monotones entre l'entraînement et leur "fausse" vie humaine, mais il était encore trop tôt pour qu'ils se montrent aux yeux de la Soul Society. Après tout, ils étaient sans doute considérés comme des traîtres.
Pour en revenir à notre petit Mukkushi - par la taille, mais ne le répétez pas! - il se pavanait dans la ville, lunettes de soleil sur le nez et short de plage avoisinant son sabre. Son allure décontracté lui donnait un air franchement ridicule, et la plupart des passant étaient à mi-chemin entre l'amusement et l'indignation, celle de voir un "gamin" armé d'un tel katana. Ses claquettes rythmaient ses pas, et il se mis à siffloter un air de chanson pour égayer son trajet. Avouons-le : il avait pris quelques semaines de vacances loin de tout ça, sans prévenir personne. Autant dire qu'en rentrant au camp, il allait se prendre une fumée, non pas parce qu'il était partit mais plutôt parce qu'il était revenu... je plaisante.

Il arriva finalement devant cet immense bâtiment d'apparence abandonné, et traversa un terrain vague pour arriver devant l'immense porte. Regardant à droit à gauche, il bondit d'un saut inhumain pour atteindre une vitre brisée tout en hauteur sur la façade du bâtiment, et y pénétra par celle-ci. Bondissant de poutre en poutre puis de caisses en caisses, il arriva finalement au sol, laissant un nuage de poussière se soulever à son atterrissage. Il se releva l'air de rien, puis s'approcha de la table qui gisait là en plein milieu : bouteilles de Saké vides et jeu de carte en fouillis, la "soirée poker" avait du être, comme souvent, bien arrosée...

« Eh beh... c'était tant que j'revienne... »

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